du 2 au 23 décembre 2017
21 artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre.
Nouveauté cette année : Des grands formats seront aussi proposés au prix maximum de 500 euros !
Artistes
Joan Beall - Jérome Bouscarat - Chahab
Isabelle Crampe - Pierrette Cubero - Dariush
Marie-Noëlle David - Lionel Henry - Françoise Hillemand
Alain Huet - Cécile Izambert - Olivier Jaffé
Alain-Jacques Lévrier-Mussat - Marie-José Maleville - Iris Miranda
Mati Moreno - Fabienne Percheron - Valérie Perlein
Sọen - Charlie Tastet - Anna Turlais
du 1er octobre au 3 décembre 2017
Avec cette nouvelle exposition La Minoterie et Le Hangar, soudent définitivement leur partenariat. Les deux associations souhaitent faire rayonner l’art contemporain et ses artistes dans tout le département des Pyrénées Atlantiques.
« Face à l’oeuvre de l'artiste, nous pénétrons au coeur de mondes étranges et fascinants où se mêlent une minéralité surréelle et une histoire secrète. Des formes presque biomorphiques s'articulent dans un métal lourd et aérien ou émergent en noir sur la surface laiteuse de grandes toiles.
Les figures figées dans la matière semblent avoir existé un temps. Elles n'ont pas totalement disparu. Des êtres et des formes surréalistes en apparence tant sculptés que dessinés entretiennent une familiarité avec une sourde origine. Par sa « beauté fragmentée », ce monde pourrait être, comme un « heurt » mais aussi comme une résurgence.
Au bourgeonnement et à la prolifération de la nature, de la terre et de la vie se superpose une allégorie poétique. Celle que lui opposent l'homme et le poète. Des milliers de monde à l'intérieur du monde de l'homme que ce dernier n'avait cessé de cacher, disait Pierre-Jean JOUVE dans « sueur de sang », surgissent comme autant de rêves activés, nourris par les mythes et les fantasmes.
Comme il est écrit au sujet de l'artiste, la présence obsédante de la mémoire multiplie les traces, les conforte et les métamorphose. L’artiste opposerait-il à la nature une réalité parallèle en mutation ? Comme dans les sculptures de Michel-Ange, dans ce qui reste de matière brute, les oeuvres de Mendizabal ressemblent à des peaux originelles ou à des mues fragiles.
Le poète semble tenir le mystère à bonne distance, ce qui le rend fascinant. »
Alain-Jacques Lévrier-Mussat
Du 7 au 24 septembre 2017
Les oeuvres des artistes de l'artothèque de l'étangd'art de Bages exposées pour la première fois à la Minoterie
Du 7 au 24 septembre, la Minoterie présentera au public les œuvres de l’artothèque de l’étangd’art à Bages, une galerie associative située près de Narbonne.
Le projet, né à la fin de l’année 2016, est le fruit de la rencontre entre Martine Trouïs, artiste et salariée de l’étangd’art, et des artistes de la Minoterie.
Martine Trouïs connaît bien ces deux lieux et a donc tout de suite perçu leurs similitudes : lieux insolites et magiques où l’art contemporain se donne à voir au plus grand nombre, et disposant chacun d’une artothèque.
Au fil des discussions avec les membres de l’association, l’idée d’un échange d’œuvres entre les deux artothèques s’impose.
La date est fixée : en septembre les œuvres voyageront d’une artothèque à l’autre !
du 9 juin au 3 septembre 2017
peintures / photographies / films
Vernissage de l’exposition le Vendredi 9 juin à partir de 18h30
« Ce « Regard en Partage », c’est à la fois celui des artistes qui m’ont ému. Celui que j’ai posé sur leurs oeuvres. Et le regard plus commun que depuis toujours j’ai porté aux êtres, aux choses, aux paysages, qui touchaient ma sensibilité. Puisque c’est chaque fois, ce qui s’offre à nous, qui enclenche le processus photographique.
Dans les propositions infinies qui recouvrent l’acte de vivre, si j’écarte ici musique et littérature, j’ai le plus souvent choisi la peinture des uns, la sculpture des autres… Pour en livrer mon sentiment, j’ai toujours alterné entre la photographie, le cinéma, et l’écriture. Mais ce désir de vouloir faire comprendre leur création m’a inévitablement rendu dépendant de leurs oeuvres. Elles furent au long de ma vie, des compagnes silencieuses et indispensables. Incidemment ce choix a fait de moi ce que faussement on nomme « un collectionneur ». Car il ne s’agit pas d’amasser, mais juste d’avoir besoin, de vivre avec les oeuvres des autres.
C’est donc bien un Regard en partage que je vous propose, puisqu’il s’agit aussi de votre regard, sur tous ceux qui ici s’entrecroisent : Les oeuvres des artistes que j’ai aimés, les photographies que j’ai pu faire d’eux-mêmes ou de leur lieu, tout autant que les images saisies au long de mon chemin parce qu’elles ont su m’appeler.
Enfin les films qui parcourant ces mêmes territoires, tentent de vous dire ce que j’y ai trouvé. Histoire de livrer ma petite musique dans le concert infini des possibles, et dans le silence du reste. »
michel dieuzaide
du 11 au 28 mai 2017
Nouvelle exposition de l’artothèque et nouvelle artiste à l’honneur : Caro Worboys !
Cette ancienne photographe devenue artiste plasticienne en 2004 présentera aux visiteurs de la Minoterie ses liens mystérieux qui unissent l’homme et la nature.
Le 19 mai, l’association accueillera une audition-concert des classes de harpe celtique et de flûte traversière de l’école de Musique du Pays de Nay. Pour l’occasion, ce sont les oeuvres sélectionnées par les élèves de l’école qui seront exposées aux côtés de celles de Caro Worboys tout au long du mois de mai. Ce partenariat, entre l’école de Musique du Pays de Nay et la Minoterie mis en place en 2016, permet de créer un lien solide entre les différentes disciplines artistiques et les structures culturelles du territoire. L’exposition de l’artothèque sera pour Nayart l’occasion de mettre la jeune génération à l’honneur. En effet, des oeuvres réalisées par les classes de 5ème du collège Henri IV de Nay seront présentées au public. Elles sont le fruit d’un partenariat né en septembre 2016 et financé par le département du 64 entre le collège et la Minoterie.
Lire la suite : exposition artothèque avec l’artiste Caro Worboys à l’honneur
du 3 mars au 30 avril 2017
Marine Bourgeois, Laure Duboé, Denise Samson-Dissès Mario Roucaute et Robert Boutiq
« En 1911 était publié l'ouvrage fondamental de Kandinsky « du spirituel dans l'art et dans la peinture en particulier ». Largement occulté pour de multiples raisons, il ne fut traduit en français qu'en 1949. L'artiste y affirmait contre le matérialisme ambiant qu'une œuvre d'art n'avait pas vocation à être belle, plaisante ou agréable.
Qu'elle ne pouvait avoir d'existence en raison de sa seule apparence ou de sa forme qui réjouit nos sens et qu'ainsi donc, clairement, la valeur de la peinture ne peut être d'ordre esthétique. Une éthique sévère se dessine alors contre un principe de séduction considérant que l’œuvre n'a de sens ultime que lorsqu'elle est apte à provoquer les vibrations de l'âme puisque l'art est le langage de l'âme et que c'est le seul.
Le langage purement abstrait était né, dessinant deux extrêmes : D'un côté, un lyrisme qui devait épancher la couleur jusqu'à l’éclaboussure et de l'autre un ascétisme géométrique, hermétique et cérébral. Ce que Kandinsky décrivait comme « une nécessité intérieure », la manifestation de l'homme honnête, l'homme en quête de lui-même, a été interprétée d'une façon radicale comme une posture devant nécessairement dépasser une situation de subordination vis-à vis de la nature.Pour toute une école rejetant la figuration, l'absolue création ne devait plus dépendre de l'imitation des formes du modèle naturel.
Face à cette exigence excessive, c'était encore se méprendre sur le fait que si une œuvre ne représente pas une « chose extérieure », elle fait pourtant aussi bien partie du monde. Elle s'inscrit dans un tout et dans un panthéisme que redécouvriront les romantiques. Éclatera alors cette possibilité d'exprimer par la forme élémentaire peinte (un point, une ligne, un trait, une courbe ou encore un hiéroglyphe) une « incarnation de l'être ». Mais pour être parfaitement juste, cette histoire remonte à la nuit des temps, dans les lointaines cultures que notre civilisation occidentale ignore.
du 2 au 19 février 2017
La Minoterie ouvre de nouveau ses portes au public ce 2 février 2017 avec une exposition de l’artothèque où l’artiste Aline Zanini sera à l’honneur.
Cette artiste, basée sur Toulouse, expose depuis plusieurs années à la Minoterie. Son travail ne cesse de s’attacher à des figures successives prises dans le vivant : arbre, oiseau, cheval… ou évocatrices de diverses formes : réservoirs, déversoirs, formes creuses, vêtements… Ces formes font appel au dessin, le plus souvent, elles se décolorent jusqu’à la limite de la trace.
Pour accompagner Aline Zanini, les nouvelles oeuvres des artistes de l’artothèque seront présentées et notamment celles de deux nouvelles artistes arrivées au tout début de l’année : Lin Schmidt et Martine Trouïs.
Une nouvelle fois, les dessins réalisés par les enfants à l’occasion de la tombola de la fin de l’année 2016 seront exposés aux côtés des oeuvres des artistes de l’artothèque. Les visiteurs risquent d’être agréablement surpris par ces « ciels d’oiseaux » créatifs et poétiques.
du 2 au 18 décembre 2016
27 artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre.
Artistes
Madeleine ALBEROLA, CHAHAB, Muriel DOREMBUS, Dominique EMERY, François-Xavier FAGNIEZ, Orlane GIRARDEAU, Geneviève GOURVIL, Nadine HARDY, Heinrich JABS, Belem JULIEN et Mathieu SCHMITT, Hideyo KANEKO, Christiane LAFFOND, Patxi LASKARAI, Sophie LASSÈGUE, Joël LEPELLETIER, Eve LUQUET, Richard MANGANI, MAT, Eliane MONNIN, Giovanni MORELLO, Anne-Marie PASTOUREL, PATRICYAN, Marika PERROS, Lin SCHMIDT, Martine TROUÏS et René TRUSSES
Du jeudi au dimanche de 14h à 18h Nayart organise une tombola exclusivement réservée aux enfants (jusqu’à 11 ans inclus).
Pour participer à cette tombola, il suffit d’envoyer ou de déposer son dessin à la Minoterie avant 18h, le 17 Décembre.
du 30 septembre au 20 novembre 2016
Isabelle Crampe, Nathalie Dumonteil, Kiki L., Iris Miranda
Improvisation au piano de Nelly Berge le vendredi 27 mai à 19h
« Ce ne sont pas des réponses que nous cherchons dans l’art, mais nous laissons émerger ce qui n’existe pas encore et qui ébranle nos certitudes. Si nos chemins semblent différents, la fracture « abstrait/figuratif » tombe si l’on veut bien regarder à la source.
C’est cette force qui pousse de l’intérieur, cette part inconnue qui surgit lorsqu’on a enfin endormi la pensée pour laisser le champ libre à l’incontrôlé.
De cette plongée dans le vertigineux de l’être, des mémoires de nos existences, des résurgences des gestes premiers, des traces sédimentées, quelque chose surgit que nous ne connaissons pas. Cet « autre », il nous faut l’accueillir et finalement le reconnaître dans son « étrangeté familière ». Il provient de notre chaos et prend diverses formes, formes humaines ou évocations par la couleur, constructions fragiles et lignes de force.
Ce qui nous relie est un fil ténu et nous sommes des funambules. Nous le tissons au fur et à mesure que nos pas se posent, sans savoir ce qui va émerger de ces zones souterraines de notre être.
Nous avons plusieurs langages qui racontent au fond les mêmes histoires, celles de nos fantasmes, de nos peurs, de nos fractures, de nos tentatives aussi de tenir debout et de prendre part modestement à la dimension sensible du monde. »
Texte inspiré des écrits des quatre artistes