Du 27 novembre au 20 décembre 2020
Les artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre. Des grands formats seront aussi proposés au prix maximum de 500 euros !
Vente en ligne
La vente en ligne est accessible dès à présent sur le site: shop.nayart.fr
Le retrait des œuvres à la Minoterie est possible à partir du 2 décembre :
du jeudi au dimanche de 14h à 18h et sur rendez-vous.
Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter
Vente physique
Une vente physique sera mise en place si la situation sanitaire le permet du jeudi au dimanche de 14h à 18h dans le respect du protocole sanitaire en vigueur.
Artistes
ARASU – Yves Badefort – Pascale Binant – Hélène Broutschert – Chahab – Christine Drouillard – Carole Duvillier – Iza Jaz – Dominique Lahitte – Edouard Legros – Viviane Michel – Giovanni Morello - Fabienne Percheron- Nadine Pothier – Olivier Pouey – Anne-Marie Sanchez – Rémi Trotereau – Marine Wibratte
La Minoterie a vingt ans
Du 1er octobre au 22 novembre 2020
Située dans la plaine de Nay, en plein cœur du Béarn, l’ancienne friche industrielle de la Minoterie est devenue un espace d’art contemporain grâce à la volonté et l'énergie inépuisables de l’artiste plasticien Chahab et de l’association Nayart créée en 1998.
L’histoire officielle raconte que la première exposition organisée dans le bâtiment en réhabilitation, a eu lieu en 2001 et s’intitulait « l’art au féminin ».
En réalité, ils sont peu à le savoir, mais c’est au cours de l’année 2000 que la première exposition d’art contemporain prend place dans la Minoterie. Les visiteurs mis dans la confidence assistent sans le savoir à la naissance d’un nouvel espace d’art.
Nous voici à présent en 2020 et cela fait maintenant vingt ans. Vingt ans que la Minoterie vit au rythme de l’art et de ses artistes.
Vingt ans que l’association Nayart et Chahab n’ont de cesse de transmettre leur passion pour l’art contemporain grâce à une programmation d’expositions exigeante et de temps forts originaux et uniques.
Comme le dit la chanson : on n’a pas tous les jours vingt ans ! Alors l’association a décidé de fêter comme il se doit cet anniversaire !
L’exposition « D’hier à demain » présentera une sélection d’œuvres d’artistes dont les travaux ont été présentés à la Minoterie durant ces vingt dernières années. Elle portera un regard sur l’investissement et le travail accompli par bénévoles et artistes pour faire vivre ce lieu magique. Une plongée dans la mémoire de la Minoterie. Une mémoire qui nourrit encore et toujours l’association dans ses projets d’avenir.
Une bouffée d’art bienvenue pour cette rentrée un peu particulière !
Du 21 février au 3 mai 2020
Prolongation jusqu'au 31 août 2020
"...Regarder une toile de Sophie Cohen-Scali, C’est partir en promenade dans un jardin d’enfant et se rappeler les bruits, les cris et les odeurs d’antan. C’est se reconnecter avec notre imaginaire et ouvrir les écluses de nos retenues pour laisser couler le flux de nos eaux intérieures vers les terres oubliées de notre enfance. C’est accepter la violence d’un silence dans une étendue peuplée de solitude. C’est plonger dans un univers de coton où le temps semble être ailleurs. C’est se dire que l’on n’est pas seul à se dire que l’on n’est pas seul. C’est se baigner sous la cascade d’eau fraîche d’un torrent de montagne. On ne peut rester insensible à la peinture de Sophie Cohen-Scali parce qu’elle porte en elle la fleur qui deviendra fruit et l’enfant qui sera Homme et femme.
Son monde est peuplé de lutins, génies, farfadets et gnomes, petites créatures légendaires et serviables qui détiennent des trésors et prennent parfois nos allures et nos attitudes, histoire de nous rappeler que nous venons tous de la Terre d’avant les villes et peut-être même du monde souterrain qu’ils habitent encore aujourd’hui. Sa peinture nous rappelle ce que nous avons été pour être ce que nous sommes ; en cela, elle nous permet la transmutation et nous ouvre le chemin du Grand œuvre pour nous révéler à nous-mêmes au travers d’un long cheminement initiatique qui permet d’accéder à notre vérité. Sophie Cohen-Scali est un révélateur de nos vies intérieures. Elle explore les profondeurs de l’âme humaine et utilise son imaginaire et sa brosse pour donner matière à l’invisible.
Elle est inclassable et ne peut appartenir à aucune école de peinture... »
2013 Didier Wolinski
Du 29 novembre au 22 décembre 2019
17 artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre. Des grands formats seront aussi proposés au prix maximum de 500 euros !
Artistes
Joan Beall · Chahab · Claudine Couget · Isabelle Crampe · Karine Damour · Habib Hasnaoui · Francis Jolly · Isabelle Kingué Makembé · Sophie Lassègue · Olivier Layus · Jana Lottenburger · Emma Mathoulin · Eliane Monnin · Patricia Rosenfeld · Lin Schmidt · Soen · Elisabeth Zanesi
Temps forts
Nouveauté 2019 : un Troc des œuvres exposées
Une partie des grandes œuvres de l’exposition (prix de vente 500 euros maximum) ne seront pas uniquement à la vente, elles pourront aussi être échangées. A vos idées !
Vendredi 29 novembre à partir de 17h30
Ouverture de l'exposition réservée aux adhérents. Possibilité d'adhérer sur place.
Vendredi 29 novembre à partir de 18h30
Vernissage ouvert à tous
Du 27 septembre au 24 novembre 2019
Vernissage de l’exposition le vendredi 27 septembre à 18h30
Artistes
Jean Durello, peintures / Raoul Colin, sculptures
« Les tumultes du corps se dispersent peu à peu. L'exposition « Coeurs, Corps, Gueules » s'est révélée dans une litanie affirmée de postures et de gesticulations.
A son terme, l'été se dévêt de sa grandiloquence et la respiration se fait plus solitaire. Les couleurs changent.
Comme une nature métamorphosée de l'être, la Minoterie accueille en ce mois d'octobre deux artistes qui renouent avec une autre idée de la contemplation. Une contemplation plus contenue, moins effeuillée. Celle qui se recroqueville dans le « mystère des choses », dans la rencontre improbable avec la matière, dans une suspension du temps, dans le doute et l'hésitation aussi.
La démarche de Raoul COLIN, qui pourrait bien flirter avec la patience du chaman, dissimule la quête d'une beauté dissimulée dans les lointains de la terre. Les apparences pariétales des oeuvres sont au prix de longues marches, de traversées, de promesses déçues, de perdition dans une nature sauvage et abandonnée. Comme si la beauté devait se mériter, Loin, loin, loin... C'est là que s'abandonnent au regard aiguisé des formes insolites et mystérieuses. L'artiste les arrache aux profondeurs pour se les approprier et leur insuffler une poétique fragile. Comme un envoûtement, voilà que ces formes signifiantes sont hissées comme des stèles, sur des socles, sublimant, telle une consolation leur emprunt.
Cette dimension alchimique n'est pas étrangère à l’oeuvre peinte et gravée de Jean DURELLO. A mi-chemin entre le visible et l'invisible, les mondes de l'artiste sont d'une immense subtilité. Au-delà de leur onirisme, ils laissent encore le sentiment de pouvoir être ou d'avoir été. Ils sont à la fois proches d'un jaillissement et d'un murmure mûrement élaboré. Une remontée à la surface, un arrachement de lumière. Par ses compositions aux allures complexes, l'artiste opère la reconstitution d'un élan vital, puisant sa force expressive au coeur d' « une minéralité vivante ». « La peinture vient de l'endroit où les mots ne peuvent plus s'exprimer » affirmait Gao Xingjian que l'artiste aime à citer. Solitude nécessaire, silence absolu, la trame exulte un fond lointain qui exige l'ascèse.
Tous deux réunis pourraient bien entretenir une longue correspondance des sens, sur les traces de Baudelaire ou de Brancusi, soulignant par leur recherche ce dégagement de l'essence cosmique, cette genèse, cette force venant de l'intérieur et s'écoulant vers l'extérieur, l'âme de la matière, son esprit... S'il en est un.
Peintures et sculptures pensent et suivent cette réalité cachée. Si l'aspect extérieur est leur réalité tangible, la substance intrinsèque est leur vérité. L'essentiel ne peut imiter la surface des choses. Il doit habiter ses failles. »
Alain-Jacques Lévrier-Mussat
Du 14 juin au 22 septembre 2019 à la Minoterie
Du 1er août au 28 septembre 2019 à la Médiathèque de Laruns
Artistes
Jérôme Bouscarat ∙ Nathalie Deshairs ∙ Fernand Fernandez ∙ Daniela Iaïza ∙ Jean Lafforgue ∙ Valérie Perlein ∙ Philippe Pujo ∙ Pascale Vergeron
« L'art est « causa mentale » affirmait Léonard de Vinci. La création n'a pas craint les excès de cervellités, mais son histoire est aussi jalonnée de postures, de passions, de traits de caractère, de déchirements et d'un déchaînement de sentiments.
Notre rapport à l'art s'est souvent nourri, dit-on, d'un désir irrépressible de compréhension. Une part d'irréconciliable se serait creusée entre le monde de l'artiste et celui qui observe son œuvre.
Le « terrorisme théoricien » comme le disait Paul Ardenne a orienté le sensible, créant certainement un assèchement entre les mondes, des pôles bien définis et des distances bien délimitées.
Entre les œuvres et les hommes, On a établi des barrières. On a dressé des murs. On a imaginé des stéréotypes, des modèles, des idéalités...
Pourtant la place du corps, dans toutes ses latitudes, a contrarié la sanctuarisation de l’œuvre. Le rapport à l'intime et à la chair qu'elle dévoile demeure inscrit en nous. Notre aptitude au trouble et au tressaillement est restée intacte.
Contempler ces « machines sismiques », disait Kafka, c'est s'abstraire un instant pour constater à quel point elles nous ressemblent.
L'image du corps a toujours chuchoté un cri muet, une émotion profonde, un temps précieux et confisqué, un sentiment d'autant plus fort qu'il parle de notre humaine condition.
La Minoterie, à l'occasion de cette nouvelle exposition d'envergure après son projet sur l'Iran, se penchera plus précisément, sans atténuation ni compromis, sur le rapport plus épidermique que l'artiste entretient avec son œuvre et sur les secousses corporelles que cette dernière engendre sur le spectateur. Notamment à l'occasion d'échanges avec le public, de conférences et de rencontres avec les artistes.
Evoquer le corps, ses apparences comme sa consistance, sa finitude comme sa beauté, c'est d'abord poser un regard sur l'autre, sur l'altérité et sur la différence originelle. Sur ce qui fait une possible réconciliation. Car l'esprit de l'art tant décrié n'y est pas étranger.
Ce qui nous sépare s'étiole l'espace d'un instant. Nous nous retrouvons, nous nous affrontons à ce que nous pourrions être. Nous nous devinons dans ce même cœur, ce même corps et cette même gueule.
Alain-Jacques Lévrier-Mussat
Du 30 mai au 9 juin 2019
Vernissage de l'exposition le lundi 3 juin à 18h30
Les œuvres réalisées par les classes de 5ème du collège Henri IV de Nay sont présentées à la Minoterie du 30 mai au 9 juin 2019
Les productions présentées sont issues du dialogue entre les élèves et les artistes Chahab et Elena Peinado.
La visite des expositions et la participation aux l’ateliers artistiques ainsi que la location à l’artothèque de la Minoterie d’une œuvre de Chahab a permis d’élargir et d’exploiter ces rencontres pendant toute l’année scolaire dans le cadre des cours d’arts plastiques.
Ces réalisations sont le fruit d’un partenariat né en septembre 2016 et financé par le département du 64 entre le collège et la Minoterie.
Des oeuvres d'artistes à moitié prix
Du 9 au 19 mai 2019
Vendredi 17 mai à 18h30: apéritif offert par l'association
En 2019, l’association nayart organise un nouvel vide-artothèque.
Une partie des œuvres habituellement en location, se retrouvera dans la salle d’exposition de la Minoterie pour être vendue à 50 % de sa valeur.
Du 9 au 19 mai, les amateurs d’art pourront une nouvelle fois se procurer des œuvres originales d’artistes contemporains à des prix uniques et exceptionnels.
L’association avait organisé cette manifestation pour la toute première fois en 2015. Et le succès fut au rendez-vous.
Cette vente est un moyen pour l’association de démocratiser l’accès à l’art contemporain, tout en mettant en lumière les artistes de l’artothèque.
C’est ainsi plus de 200 œuvres d’une quarantaine d’artistes qui seront proposées à la vente : Peintures, gravures, photographies, sculptures ou encore dessins, abstraction ou figuration. Une grande diversité d’œuvres sera présentée.Ce vide-artothèque permettra par la suite à l’association de renouveler les œuvres à la location et de faire entrer les œuvres de nouveaux artistes.
Alors du 9 au 19 mai, osez l’art !
Communication
Du 8 mars au 5 mai 2019
Sylvain Granon (peintures) et Elena Peinado (photographies)
Vernissage de l’exposition le vendredi 8 mars à 18h30
« Une envoûtante lumière génésique s'est insinuée dans les interstices d'un lieu jadis pétri du frémissement et de l'iridescence des poussières blanches de farine qui virevoltaient entre deux mâts de bois. Arbres, poutres, qu'importe, une chorégraphie de la nature, de la pensée et du corps a tout envahi, le temps d'une exposition où l'on aimera à se perdre dans le mirage d'une atmosphère, entre ces cariatides végétales et naturelles habitées par les esprits pour porter le ciel ou les toits. A la nature, qu'aucun artiste n'ose désormais dévêtir de son frémissement, il n'y a rien à ajouter. Un chant, une danse, un souffle, un mouvement peut-être... Si l'arbre est à la nature ce que le corps est à l'être, les choses existent dans leur indifférente beauté, dans l'énigme d'une double existence, d'une mutuelle présence révélée. »
Alain-Jacques Lévrier-Mussat