Du 3 au 26 septembre 2021
Paul Le Rabo / Marie-Pierre Majourau / Jean-François Delorme / Marie- Pierre Campistro
Cette premire édition des « arts du feu », qui aura lieu en septembre 2021, a pour objectif de faire de la Minoterie un lieu de référence en organisant un événement artistique autour du verre, du bronze et de la céramique.
Ce voyage sensoriel au cœur de différentes matières se déroulera à l’intérieur et à l’extérieur de la Minoterie.
A l’intérieur les amateurs d’art apprécieront les peintures subtiles de Paul le Rabo, et déambuleront aux rythmes des œuvres de céramiques et de verres présentées par plusieurs artistes contemporains.
A l’extérieur des stages de pratique artistique et des ateliers d’approche à des métiers d’art liés au feu (céramique-raku et forge), ouverts au public, permettront de découvrir les processus de création en réalisant soi-même une œuvre.
Ceux-ci seront animés, entre autres, par Chahab pour le verre et le bronze, Jean François Delorme pour le raku.
Les stages de verre et de bronze se feront sur inscription, et seront limités en nombre et payants. Les ateliers d’approche artistique (forge et raku) seront ouverts à tous.
Enfin, l’exposition sera ponctuée de temps forts : rencontres avec les artistes, débats, conférences, sur le thème de l’exposition (le feu), mais aussi sur le patrimoine local. Ce moment favorisera la mise en valeur auprès des habitants et des touristes de métiers oubliés. L’association Fer et Savoir-Faire interviendra pour nous parler de l’histoire locale en lien avec le fer… et donc le feu !
Du 4 juin au 29 août 2021
Maria Dukers, Félix Hannaert, Monica Ugarte
Le Pass sanitaire devient obligatoire pour les +18 ans dans l'espace d'exposition.
« La minoterie, lieu d'art contemporain existant depuis plus de 20 ans, se fait fort d'accueillir à l'automne 2020 deux artistes belges à l'occasion d'une exposition originale consacrée à une certaine orientation de l'art géométrique.
Enchaînant depuis plusieurs années des projets thématiques larges, l'association avait eu l'occasion de programmer une première approche du thème à travers une rencontre artistique basée sur la question du trait et de ses nombreuses déclinaisons.
Malgré sa diversité, la richesse de sa filiation éthique et esthétique, l'abstraction géométrique a pu souffrir d'un excès de perception formaliste rendant son approche parfois contradictoire. Combinaisons de lignes, de formes et de volumes se sont parfois perdues dans les méandres d'un art minimaliste austère et incompréhensible.
Perçu trop souvent et à tort comme cérébral, l'art abstrait géométrique a pourtant contribué à l'échafaudage d'un langage sobre, sensible et intime, prolongeant ainsi une poétique de la perception de l'espace et du monde.
L'exposition programmée mettra en scène l'originalité de cette sensibilité rigoureuse à travers la correspondance construite et concrète des œuvres de Maria Dukers et de Félix Hannaert, associant à cette même trame de plans infinis la variante saisissante de la transparence de la lumière pour l'un et de la matité de la matière colorée pour l'autre.
Les deux artistes invités seront confrontés au travail de Monica Ugarte dont la démarche, quoique similaire en surface, tire cette orientation jusqu'au jeu, voire jusqu'au jouet avec ses origamis et ses kirigamis...
Du 19 mars au 30 mai 2021
Oaia Peruaerana
« Oaia Peruarena est une artiste basque espagnole née en 1972 à Irun, membre active du collectif de plasticiens basque TXO. Elle a déjà exposé à multiples reprises au Pays basque (San Sebastien, Pamplune, Bayonne, Biarritz) auquel elle est très attachée.
Admirative de Van Gogh, le coloriste et du coup de pinceau de Cézanne, elle peint dans un premier temps d’une manière figurative pendant plusieurs années. Ensuite poussée par le besoin de trouver une façon plus adéquate d’exprimer ses impulsions, elle se libère de la figuration pour entrer dans l’expressionnisme abstrait.
Oaia Peruarena est un peintre de la vitalité. Ses multiples coups de pinceaux qui balaient la toile sont appliqués avec énergie, expression d’une impulsion, d’une fulgurance pour exprimer une énergie vitale dans une exaltation permanente. Elle tient son pinceau au plus près de la charge de peinture pour atteindre un maximum de vigueur dans le trait.
On reconnait ses œuvres par le choix audacieux des couleurs ; elle utilise en effet la palette des couleurs avec une grande exubérance. Il en ressort une production chromatique étonnante, des rencontres de couleur improbables qui font jaillir la lumière. Ses compositions s’appuient sur la juxtaposition de blocs de couleurs.
Oaia aime la peinture pour elle-même, dans sa couleur, sa matérialité, et dans le geste qui la fait venir sur la toile. » Jean-Michel Courades
Pour en savoir plus sur l'exposition et accéder à la vente en ligne : shop.nayart.fr
Du 25 février au 14 mars 2021
Pour débuter sa programmation 2021, l'association Nayart vous invite à venir découvrir une exposition des oeuvres de l'artothèque.
L'exposition est visible jusqu'au dimanche 14 mars, du jeudi au dimanche de 14h à 18h.
Du 27 novembre au 20 décembre 2020
Les artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre. Des grands formats seront aussi proposés au prix maximum de 500 euros !
Vente en ligne
La vente en ligne est accessible dès à présent sur le site: shop.nayart.fr
Le retrait des œuvres à la Minoterie est possible à partir du 2 décembre :
du jeudi au dimanche de 14h à 18h et sur rendez-vous.
Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter
Vente physique
Une vente physique sera mise en place si la situation sanitaire le permet du jeudi au dimanche de 14h à 18h dans le respect du protocole sanitaire en vigueur.
Artistes
ARASU – Yves Badefort – Pascale Binant – Hélène Broutschert – Chahab – Christine Drouillard – Carole Duvillier – Iza Jaz – Dominique Lahitte – Edouard Legros – Viviane Michel – Giovanni Morello - Fabienne Percheron- Nadine Pothier – Olivier Pouey – Anne-Marie Sanchez – Rémi Trotereau – Marine Wibratte
La Minoterie a vingt ans
Du 1er octobre au 22 novembre 2020
Située dans la plaine de Nay, en plein cœur du Béarn, l’ancienne friche industrielle de la Minoterie est devenue un espace d’art contemporain grâce à la volonté et l'énergie inépuisables de l’artiste plasticien Chahab et de l’association Nayart créée en 1998.
L’histoire officielle raconte que la première exposition organisée dans le bâtiment en réhabilitation, a eu lieu en 2001 et s’intitulait « l’art au féminin ».
En réalité, ils sont peu à le savoir, mais c’est au cours de l’année 2000 que la première exposition d’art contemporain prend place dans la Minoterie. Les visiteurs mis dans la confidence assistent sans le savoir à la naissance d’un nouvel espace d’art.
Nous voici à présent en 2020 et cela fait maintenant vingt ans. Vingt ans que la Minoterie vit au rythme de l’art et de ses artistes.
Vingt ans que l’association Nayart et Chahab n’ont de cesse de transmettre leur passion pour l’art contemporain grâce à une programmation d’expositions exigeante et de temps forts originaux et uniques.
Comme le dit la chanson : on n’a pas tous les jours vingt ans ! Alors l’association a décidé de fêter comme il se doit cet anniversaire !
L’exposition « D’hier à demain » présentera une sélection d’œuvres d’artistes dont les travaux ont été présentés à la Minoterie durant ces vingt dernières années. Elle portera un regard sur l’investissement et le travail accompli par bénévoles et artistes pour faire vivre ce lieu magique. Une plongée dans la mémoire de la Minoterie. Une mémoire qui nourrit encore et toujours l’association dans ses projets d’avenir.
Une bouffée d’art bienvenue pour cette rentrée un peu particulière !
Du 21 février au 3 mai 2020
Prolongation jusqu'au 31 août 2020
"...Regarder une toile de Sophie Cohen-Scali, C’est partir en promenade dans un jardin d’enfant et se rappeler les bruits, les cris et les odeurs d’antan. C’est se reconnecter avec notre imaginaire et ouvrir les écluses de nos retenues pour laisser couler le flux de nos eaux intérieures vers les terres oubliées de notre enfance. C’est accepter la violence d’un silence dans une étendue peuplée de solitude. C’est plonger dans un univers de coton où le temps semble être ailleurs. C’est se dire que l’on n’est pas seul à se dire que l’on n’est pas seul. C’est se baigner sous la cascade d’eau fraîche d’un torrent de montagne. On ne peut rester insensible à la peinture de Sophie Cohen-Scali parce qu’elle porte en elle la fleur qui deviendra fruit et l’enfant qui sera Homme et femme.
Son monde est peuplé de lutins, génies, farfadets et gnomes, petites créatures légendaires et serviables qui détiennent des trésors et prennent parfois nos allures et nos attitudes, histoire de nous rappeler que nous venons tous de la Terre d’avant les villes et peut-être même du monde souterrain qu’ils habitent encore aujourd’hui. Sa peinture nous rappelle ce que nous avons été pour être ce que nous sommes ; en cela, elle nous permet la transmutation et nous ouvre le chemin du Grand œuvre pour nous révéler à nous-mêmes au travers d’un long cheminement initiatique qui permet d’accéder à notre vérité. Sophie Cohen-Scali est un révélateur de nos vies intérieures. Elle explore les profondeurs de l’âme humaine et utilise son imaginaire et sa brosse pour donner matière à l’invisible.
Elle est inclassable et ne peut appartenir à aucune école de peinture... »
2013 Didier Wolinski
Du 29 novembre au 22 décembre 2019
17 artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre. Des grands formats seront aussi proposés au prix maximum de 500 euros !
Artistes
Joan Beall · Chahab · Claudine Couget · Isabelle Crampe · Karine Damour · Habib Hasnaoui · Francis Jolly · Isabelle Kingué Makembé · Sophie Lassègue · Olivier Layus · Jana Lottenburger · Emma Mathoulin · Eliane Monnin · Patricia Rosenfeld · Lin Schmidt · Soen · Elisabeth Zanesi
Temps forts
Nouveauté 2019 : un Troc des œuvres exposées
Une partie des grandes œuvres de l’exposition (prix de vente 500 euros maximum) ne seront pas uniquement à la vente, elles pourront aussi être échangées. A vos idées !
Vendredi 29 novembre à partir de 17h30
Ouverture de l'exposition réservée aux adhérents. Possibilité d'adhérer sur place.
Vendredi 29 novembre à partir de 18h30
Vernissage ouvert à tous
Du 27 septembre au 24 novembre 2019
Vernissage de l’exposition le vendredi 27 septembre à 18h30
Artistes
Jean Durello, peintures / Raoul Colin, sculptures
« Les tumultes du corps se dispersent peu à peu. L'exposition « Coeurs, Corps, Gueules » s'est révélée dans une litanie affirmée de postures et de gesticulations.
A son terme, l'été se dévêt de sa grandiloquence et la respiration se fait plus solitaire. Les couleurs changent.
Comme une nature métamorphosée de l'être, la Minoterie accueille en ce mois d'octobre deux artistes qui renouent avec une autre idée de la contemplation. Une contemplation plus contenue, moins effeuillée. Celle qui se recroqueville dans le « mystère des choses », dans la rencontre improbable avec la matière, dans une suspension du temps, dans le doute et l'hésitation aussi.
La démarche de Raoul COLIN, qui pourrait bien flirter avec la patience du chaman, dissimule la quête d'une beauté dissimulée dans les lointains de la terre. Les apparences pariétales des oeuvres sont au prix de longues marches, de traversées, de promesses déçues, de perdition dans une nature sauvage et abandonnée. Comme si la beauté devait se mériter, Loin, loin, loin... C'est là que s'abandonnent au regard aiguisé des formes insolites et mystérieuses. L'artiste les arrache aux profondeurs pour se les approprier et leur insuffler une poétique fragile. Comme un envoûtement, voilà que ces formes signifiantes sont hissées comme des stèles, sur des socles, sublimant, telle une consolation leur emprunt.
Cette dimension alchimique n'est pas étrangère à l’oeuvre peinte et gravée de Jean DURELLO. A mi-chemin entre le visible et l'invisible, les mondes de l'artiste sont d'une immense subtilité. Au-delà de leur onirisme, ils laissent encore le sentiment de pouvoir être ou d'avoir été. Ils sont à la fois proches d'un jaillissement et d'un murmure mûrement élaboré. Une remontée à la surface, un arrachement de lumière. Par ses compositions aux allures complexes, l'artiste opère la reconstitution d'un élan vital, puisant sa force expressive au coeur d' « une minéralité vivante ». « La peinture vient de l'endroit où les mots ne peuvent plus s'exprimer » affirmait Gao Xingjian que l'artiste aime à citer. Solitude nécessaire, silence absolu, la trame exulte un fond lointain qui exige l'ascèse.
Tous deux réunis pourraient bien entretenir une longue correspondance des sens, sur les traces de Baudelaire ou de Brancusi, soulignant par leur recherche ce dégagement de l'essence cosmique, cette genèse, cette force venant de l'intérieur et s'écoulant vers l'extérieur, l'âme de la matière, son esprit... S'il en est un.
Peintures et sculptures pensent et suivent cette réalité cachée. Si l'aspect extérieur est leur réalité tangible, la substance intrinsèque est leur vérité. L'essentiel ne peut imiter la surface des choses. Il doit habiter ses failles. »
Alain-Jacques Lévrier-Mussat