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Artothèque : collection printemps - été 2023
Du 23 février au 12 mars 2023
Une artothèque est un lieu où l'on peut emprunter des œuvres d'art contemporain, un peu comme on le ferai avec un livre dans une bibliothèque.
Cette année, l’artothèque de Nayart, rare artothèque du territoire, fête ses vingt ans d’existence.
Pour le célébrer comme il se doit, les artistes partenaires de l'artothèque, ont renouvelé les oeuvres disponibles à la location.
C'est cette nouvelle collection que nous vous invitons à découvrir du 23 février au 12 mars à la Minoterie.
Aujourd'hui, l'artothèque de la Minoterie, c'est plus de 400 œuvres d’une soixantaine d’artistes. Le fonds de l’artothèque est composé d’œuvres originales (peintures, sculptures, photographies, lithographie, gravures…).
L’artothèque de Nayart pose un regard sur l’histoire de la création artistique. Cette traversée contemporaine ancre un soutien aux artistes émergents, un accompagnement renforcé aux artistes du territoire, aux artistes travaillant avec l’association (locaux, régionaux, internationaux) et un rayonnement de la collection par l’acquisition d’œuvres venant enrichir le fonds.
Elle est aussi un formidable outil de sensibilisation à l'art contemporain à destination de tous les publics.
Pour en savoir plus : https://www.arto.nayart.fr/
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exposition "Genèse de la forme"
Du 18 mars au 28 mai 2023
Jean-Michel Courades - Ivan Lassere - Vinça Monadé - Patric Sauze
Les œuvres de Vinça Monadé sont remarquables de présences colorées et leurs formes primitives et soyeuses ne sont pas sans évoquer l'architecture hiéroglyphique des champs s'organisant autour de la construction et de la déconstruction du trait, révélant des structures binaires puissantes qui évoquent aussi des habitats primitifs et des tentures monochromes.
Chez Ivan Lassere, la noblesse intrinsèque des matériaux n'a d'égal que l'invisibilité du silence. La construction fragile et tenue de ses œuvres est peut-être l'empreinte d'un espace-temps indéfini. L'artiste, par sa méthode murement réfléchie, caresse l'infini des choses sans les circonscrire. La monochromie des lignes vibrantes, le cordeau à tracer sur la surface de la toile esquisse une origine, un pas, un exode et un effacement.
Le « désir de monochrome » serait-il une réponse à l'impudeur des Vénus et au leurre de la fable peinte ? Patrick Sauze interroge avec une certaine subtilité la place du spectateur face à l’œuvre, son apparition et sa symbolique dans la structure du visible. L'artiste s'obstine à construire une surface vierge, « une inertie du plein, une dynamique du vide », une quintessence de la disparition du sujet au profit de sa périphérie.
Jean-Michel Courades, avec ses grilles, interroge l'ordre et le chaos, le statut de l'image. Sa peinture au tracé d'abord sinueux sous forme de boucles puis étirant la couleur dans des droites ressemblent à des tissages primitifs. La structure qui détermine ses compositions est toujours constituée d'éléments à peu près similaires. Il y a une systématisation des éléments picturaux illustrant des principes anciens de perception du monde.