Du 7 mars au 11 mai 2025
Florence Barberis
Vernissage de l'exposition le dimanche 9 mars à 11h
Si Florence BARBERIS pratique une gravure ancrée dans la tradition et la technique, c’est pour mieux s’en libérer. Le mode de reproduction est abandonné au profit d'un mode d’expression très personnel, décliné en variantes subtiles d’épreuves uniques obtenues, pas à pas, par le jeu d’essuyages, de collages, de superpositions de juxtapositions, pour créer des liens, des passerelles entre les territoires, entre les personnes, entre les histoires.
L'artiste réalise des œuvres qui se répondent, se superposent, se recoupent et qui aiment à interroger la spécificité des espaces à l'occasion de ses résidences.
La recherche de l’artiste s’oriente vers une approche de plus en plus décalée de la gravure traditionnelle, travaillant avec une certaine spontanéité pour révéler et mettre en lumière une singularité environnementale.
La Minoterie, son histoire, sa particularité architecturale, la nature qui la borde et notamment l'eau constituera un écrin exceptionnel pour accueillir son travail de recherche.
"Arpenter le monde au hasard des rencontres.
Accompagner ce qui m'entoure ce qui retient mon regard mon attention mon cœur.
Avec le voyage me laisser porter pour m'aider à comprendre le monde.
M'imprégner d'un paysage, l'apprivoiser peu à peu, le sentir, le toucher.
Dans une relation au corps où l'intellect disparait.
M'immerger dedans dessus avec, chaque sens en éveil.
Puis laisser infuser, sans attente.
Jouer avec les éléments, le vent la pluie la mer la rivière ou le froid, les regarder agir.
Osciller entre mouvement et immobilité, entre très petit et très grand, la goutte d'eau peut devenir mer, la pierre montagne.
Collecter à la manière d'un scientifique des petits cailloux, des coquillages, des graines.
Effectuer des relevés de terrain, des relevés d'empreintes, des prises de notes.
Et à chaque fois réinventer, rejouer, se mettre en danger, aller souvent sur de fausses pistes.
Le dessin, la gravure, le monotype, les estampages, la photo m'accompagnent dans ces recherches.”
Florence Barberis