Du 2 juillet au 28 août 2011
Henri Déchanet, né en 1930 expose dès les années 50 et il n’aura de cesse de peindre, parallèlement à sa carrière de maître verrier.
Mais son départ pour l’Espagne à la fin des années 70 l’éloigne de la scène artistique française, dès lors il sera oublié de ce côté des Pyrénées.
Sa peinture est d’abord à la croisée d’une figuration expressionniste traversée d’une abstraction. Aux tableaux sombres de ses débuts succèdent en suite des ribambelles de nus, de portraits mais également et surtout des motifs d’entrelacs et de liants/lianes que l’on pourrait qualifier de motifs floraux.
Par la maîtrise de la composition, composition picturale, mais aussi composition de l’image et des mots, Déchanet use d’un pouvoir de suggestion qui s’est vu renforcé par ce qui désormais peut être nommé une poétique du titre.
Le monde d’Henri Déchanet est un monde déroutant parfois, par les thèmes abordés, monde paradoxal, et donc très humain, où se mêlent sensualité et violence. Il a en effet peint la Femme et son sexe. Il a peint aussi les morts de la guerre des Balkans, le terrorisme à Madrid, la torture en Algérie ou en Amérique du sud et finalement simplement la mort.
Henri Déchanet, témoin semble-t-il objectif, a compris que ce serait toujours «comme çà». Aujourd’hui dans ses Fleurs, voyeur distancié, il tente une forme d’osmose entre ces deux tensions de l’homme.
Et finalement à l’éternelle question «Qui sommes nous ?», Henri Déchanet fournit une partie de la réponse. C’est en cela qu’il prend place dans l’Histoire.
Henri Déchanet travaillera en Espagne prés de 33 ans, tout d’abord attiré par «l’Espagne noire» de Goya et la profusion de peintres de talent évoluant en marge des circuits commerciaux, il découvrira le peintre Zurbaran et l’école de peinture de Valencia l’autre versant lumineux de la peinture espagnole.
Du 17 avril au 29 mai 2011
Albert Lemant et Jean-François Delorme
Un travail à 4 mains entre terres enfumées et fixés sous verre
"Babel"...
Au début, paraît-il, était le verbe.
Il faut bien reconnaître que très vite ça a été la pagaille. La faute à qui ?
On n’en sait rien. Mais la pagaille a gagné les villes ça c’est sûr.
Et le verbe a grimpé jusqu'en haut des gratte-ciel.
Incohérent. Orgueilleux. Futile…
Ca doit être pour ça que Jean-François et Albert, un jour, ont quitté les villes. Trop de verbes. Trop de bruits.
Pour la campagne. Plus de silence. Plus de calme.
Remplacer le verbe par l’herbe, ça consonnait mieux.
Lorsqu’on est fils de Babel, ça ne s’oublie pas.
Un jour, Albert et Jean-François ont eu le même rêve et sont retrouvés pour en parler, utilisant leurs mots à eux. Leurs outils.
Pour Jean-François c’était la terre, le feu, le vent.
Pour Albert c’était le verre, l’huile, et l’encre.
Babel ?
Pour Jean-François et Albert, c’est bien plus qu’un dialogue…
C’est un échange.
Du 3 Février au 27 Mars 2011
Comme chaque année, l'Association NAYART présente un éventail d'oeuvres et d'artistes de l'artothèque dans la grande salle.
Venez découvrir nos nouvelles acquisitions parmi lesquelles des oeuvres de KIJNO, COIGNARD, MIOTTE, FOURNEL.
Du 3 au 19 décembre 2010
24 artistes proposent leurs oeuvres au prix unique de 100 euros quelque soit la valeur de l’oeuvre.
L’occasion d’offrir un cadeau unique en période de fêtes de fin d’année.
A cette occasion, deux oeuvres de Pierre Fournel sont à gagner par tirage au sort.
Les billets sont en vente à la Minoterie.
Le tirage aura lieu le dimanche 19 décembre à 16 heures à la Minoterie.
Vernissage le vendredi 3 décembre 2010 à 18h30
Artistes
Philippe Audigeos · Yves Badefort · Guy Boyer · Chahab · Anne Clerget · Isabelle Crampe · Dariush · Pierre Davancens · François-Xavier Fagniez · Pierre Fournel · Orlane Girardeau · Didier Goguilly · Serge Hélénon · Alain Huet · Lila Lagleize · Sophie Lassègue · Eliane Monnin · Giovanni Morello · Frédéric Pierre · Alain Soucasse · Jean Jacques Stockli · Régis Terez · Rémi Trotereau · Réné Trusses
Du 2 octobre au 21 novembre 2010
Caro Worboys et Michaël Duperrin
La MINOTERIE célèbre l’Image par le travail de deux artistes :
Caro Worboys et les images sérigraphiées
Raconter des histoires des personnes qui lui sont chères ou bien qu’elle rencontre dans la vie de tous les jours à travers ses images sont autant de moteurs à son imaginaire, et nourrit sa démarche artistique. Ayant dû à plusieurs reprises quitter son environnement familier, l’expression artistique est devenue pour elle un moyen d’aller à la rencontre des gens. Se servant de son appareil photo, elle peut créer un lien entre leur histoire et la sienne.
Voir le site internet de Caro Worboys
Michaël Duperrin et la photographie
La photographie s’apparente pour lui à une traversée du Styx, à un constant aller-retour entre ses deux rives. Elle ouvre à un monde étrange, à la fois au passé et au présent, à mi-chemin de la trace qui s’efface et du signe qui perdure. Elle lui donne à vivre l’expérience d’Orphée. Remontant des enfers avec Eurydice, Orphée la perd définitivement en se retournant pour la regarder. La saisissant en une image où elle disparaît, il ne peut que tendre vainement la main pour la retenir. Regard qui vient à la fois ruiner l’expérience et lui donner son sens. Retournement sur ce qui, en l’image comme en nous-mêmes, au loin, du fond de l’absence, nous regarde.
Voir le site internet de Michaël Duperrin
Du 9 au 26 septembre 2010
Photographies d'Antanas Sutkus
Co-fondateurs et Président de la Photographie Art Society de la Lituanie, Antanas Sutkus eu l'occasion de passer du temps avec Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir en 1965 quand ils ont visité la Lituanie.
Les clichés présentent un témoignage unique et singulier.
Ooncert de Piano de Luiz Gustavo Carvalho et lecture de textes d’Albert Camus par Suzanne Selinger le 11 septembre 2010 à 20h30.
Du 23 juin au 29 août 2010
Peintre, sculpteur et écrivain, Antonio Beneyto a commencé sa carrière dans le milieu des années soixante à Palma de Majorque, il vit et travaille aujourd'hui à Barcelone.
Antonio Beneyto est un des représentants du mouvement pictural des années 1970 : le "Filopostisme", succédant au mouvement de l'avant-garde espagnole des années 40-50 appelé le « Postisme », une révolte esthétique contre la culture et les rituels de la petite bourgeoisie de l'époque.
Ce mouvement est à la recherche d'un nouveau langage poétique lié à une vision chaotique du monde en conflit avec la rigidité sociale
Organisée en partenariat avec le Consulat Général d’Espagne à Pau, cette exposition est également présentée en cette année 2010 à Tarbes, Pau et Oloron Sainte Marie.
Vernissage le mercredi 23 juin à 18h30.
Du 9 au 13 mai 2010
Création en public du dimanche 9 au mercredi 12 mai de 15h à 19h
Performance le jeudi 13 mai à 16h
"Avec tout ce que vous dites qu'il ne faut pas dire, il faut bien qu'on en parle".
C'est un processus, un cercle créatif, un regard sur la vie, notre vie, sur tous les paradoxes qui la fondent.
C'est accepter de se désaxer, de se décaler, de se faire bousculer, pour laisser immerger une multitude de réalités.
INTERFERENCES
Antonio Rodriguez Yuste (textes)
Benjamin Carbonne (peinture)
Stéphane carbonne (thermoformage)