Du 13 avril au 27 mai 2012
Entre peinture et sculpture, Rémi Trotereau a fait son choix, il alterne les 2.
Certains diront qu’il se cherche toujours. A ceux-là, l’artiste leurs répond que «c’est un bon moyen de ne pas faire de surplace». Entre d’autres termes, de toujours progresser et d’aller plus loin.
Il pourrait s’agir d’une promenade entre matière, force et caractère, le tout dans un registre quasi monochrome.
Ainsi, peut-il jouer sur la lumière, sur les contrastes et aller à l’essentiel !
Cette quête de l’essentiel se retrouve aussi dans le choix des matériaux qu’il utilise : bois, métal, résine, ferraille…
Un choix en grande partie influencé par les origines de l’artiste puisque Rémi Trotereau a grandi en province dans un milieu rural.
A cela, il faut ajouter l’attirance de l’homme pour l’Afrique. On retrouvera d’ailleurs dans le travail de l’artiste des carapaces ou encore des masques qui traduisent une inspiration africaine.
Revenons au style de Rémi Trotereau, un style sombre, puissant, tourmenté fait de corps mutilés qu’ils soient féminins ou d’animaux.
Une douleur qui l’anime au quotidien.
Dérangeante l’oeuvre de Rémi Trotereau, certainement mais la véritable question n’est pas là !
Trotereau apparait-il comme témoin de la réalité, dénonciateur peut-être même ou est-ce de l’inconscient dont il est question, la traduction de conflits intimes non résolus.
L’artiste laisse-t-il volontairement planer le doute en ne donnant pas de titre à ses oeuvres ?
Vernissage le vendredi 13 avril 2012 à 18h30.
Du 4 février au 1er Avril 2012
L'Association Nayart met à l'honneur les artistes de l'artothèque dans la grande salle.
Des nouveautés parmi lesquelles des œuvres de BOYER, CARRERE, DESHAIRS, MESTRE, NICK.
A découvrir ou à louer !
Du 2 au 23 décembre 2011
Pour l’exposition « cadeaux d’artistes » 2011, 17 artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelque soit la valeur de l’œuvre.
L’occasion d’offrir un cadeau unique en période de fêtes de fin d’année.
Lors de cette exposition, deux oeuvres d’Alain Soucasse et de Chahab sont à gagner par tirage au sort.
Les billets sont en vente à la Minoterie.
Vernissage le vendredi 2 décembre à 18h30
Exposition du 2 au 23 décembre 2011
Tirage de la tombola le dimanche 18 décembre à 16h
Artistes
Chantal Bernard, Chahab, Ili Endewelt, Jean-Louis Espilit, François-Xavier Fagniez, Caroline François-Rubino, Régine Gaud, Dominique Gentreau, Kaneko Hideyo, Patrice Kalil, Christiane Laffond, Nancy Magendie, Christina Nick, Catherine Pierrard, Alain Soucasse, Lin Schmidt, Marie-Claude Tène et Sophie Vigneau.
Du 8 octobre au 27 novembre 2011
Xavier Carrère, Nathalie Deshairs, Enrique Mestre Jaime et Frédéric Pierre
Pour cette exposition à la Minoterie, 3 artistes peintres et un sculpteur ont croisé leur regard, le tout dans un langage singulier et contrasté.
L'exubérance de Enrique Mestre Jaime s'équilibre avec la sobriété de Xavier Carrère et l'explosion des couleurs chez Frédéric Pierre contraste avec la monochromie de Nathalie Deshairs.
Une exposition où les forces s'attirent, se repoussent, s'équilibrent pour célébrer la sensualité et la vie.
Du 2 juillet au 28 août 2011
Henri Déchanet, né en 1930 expose dès les années 50 et il n’aura de cesse de peindre, parallèlement à sa carrière de maître verrier.
Mais son départ pour l’Espagne à la fin des années 70 l’éloigne de la scène artistique française, dès lors il sera oublié de ce côté des Pyrénées.
Sa peinture est d’abord à la croisée d’une figuration expressionniste traversée d’une abstraction. Aux tableaux sombres de ses débuts succèdent en suite des ribambelles de nus, de portraits mais également et surtout des motifs d’entrelacs et de liants/lianes que l’on pourrait qualifier de motifs floraux.
Par la maîtrise de la composition, composition picturale, mais aussi composition de l’image et des mots, Déchanet use d’un pouvoir de suggestion qui s’est vu renforcé par ce qui désormais peut être nommé une poétique du titre.
Le monde d’Henri Déchanet est un monde déroutant parfois, par les thèmes abordés, monde paradoxal, et donc très humain, où se mêlent sensualité et violence. Il a en effet peint la Femme et son sexe. Il a peint aussi les morts de la guerre des Balkans, le terrorisme à Madrid, la torture en Algérie ou en Amérique du sud et finalement simplement la mort.
Henri Déchanet, témoin semble-t-il objectif, a compris que ce serait toujours «comme çà». Aujourd’hui dans ses Fleurs, voyeur distancié, il tente une forme d’osmose entre ces deux tensions de l’homme.
Et finalement à l’éternelle question «Qui sommes nous ?», Henri Déchanet fournit une partie de la réponse. C’est en cela qu’il prend place dans l’Histoire.
Henri Déchanet travaillera en Espagne prés de 33 ans, tout d’abord attiré par «l’Espagne noire» de Goya et la profusion de peintres de talent évoluant en marge des circuits commerciaux, il découvrira le peintre Zurbaran et l’école de peinture de Valencia l’autre versant lumineux de la peinture espagnole.
Du 17 avril au 29 mai 2011
Albert Lemant et Jean-François Delorme
Un travail à 4 mains entre terres enfumées et fixés sous verre
"Babel"...
Au début, paraît-il, était le verbe.
Il faut bien reconnaître que très vite ça a été la pagaille. La faute à qui ?
On n’en sait rien. Mais la pagaille a gagné les villes ça c’est sûr.
Et le verbe a grimpé jusqu'en haut des gratte-ciel.
Incohérent. Orgueilleux. Futile…
Ca doit être pour ça que Jean-François et Albert, un jour, ont quitté les villes. Trop de verbes. Trop de bruits.
Pour la campagne. Plus de silence. Plus de calme.
Remplacer le verbe par l’herbe, ça consonnait mieux.
Lorsqu’on est fils de Babel, ça ne s’oublie pas.
Un jour, Albert et Jean-François ont eu le même rêve et sont retrouvés pour en parler, utilisant leurs mots à eux. Leurs outils.
Pour Jean-François c’était la terre, le feu, le vent.
Pour Albert c’était le verre, l’huile, et l’encre.
Babel ?
Pour Jean-François et Albert, c’est bien plus qu’un dialogue…
C’est un échange.
Du 3 Février au 27 Mars 2011
Comme chaque année, l'Association NAYART présente un éventail d'oeuvres et d'artistes de l'artothèque dans la grande salle.
Venez découvrir nos nouvelles acquisitions parmi lesquelles des oeuvres de KIJNO, COIGNARD, MIOTTE, FOURNEL.
Du 3 au 19 décembre 2010
24 artistes proposent leurs oeuvres au prix unique de 100 euros quelque soit la valeur de l’oeuvre.
L’occasion d’offrir un cadeau unique en période de fêtes de fin d’année.
A cette occasion, deux oeuvres de Pierre Fournel sont à gagner par tirage au sort.
Les billets sont en vente à la Minoterie.
Le tirage aura lieu le dimanche 19 décembre à 16 heures à la Minoterie.
Vernissage le vendredi 3 décembre 2010 à 18h30
Artistes
Philippe Audigeos · Yves Badefort · Guy Boyer · Chahab · Anne Clerget · Isabelle Crampe · Dariush · Pierre Davancens · François-Xavier Fagniez · Pierre Fournel · Orlane Girardeau · Didier Goguilly · Serge Hélénon · Alain Huet · Lila Lagleize · Sophie Lassègue · Eliane Monnin · Giovanni Morello · Frédéric Pierre · Alain Soucasse · Jean Jacques Stockli · Régis Terez · Rémi Trotereau · Réné Trusses
Du 2 octobre au 21 novembre 2010
Caro Worboys et Michaël Duperrin
La MINOTERIE célèbre l’Image par le travail de deux artistes :
Caro Worboys et les images sérigraphiées
Raconter des histoires des personnes qui lui sont chères ou bien qu’elle rencontre dans la vie de tous les jours à travers ses images sont autant de moteurs à son imaginaire, et nourrit sa démarche artistique. Ayant dû à plusieurs reprises quitter son environnement familier, l’expression artistique est devenue pour elle un moyen d’aller à la rencontre des gens. Se servant de son appareil photo, elle peut créer un lien entre leur histoire et la sienne.
Voir le site internet de Caro Worboys
Michaël Duperrin et la photographie
La photographie s’apparente pour lui à une traversée du Styx, à un constant aller-retour entre ses deux rives. Elle ouvre à un monde étrange, à la fois au passé et au présent, à mi-chemin de la trace qui s’efface et du signe qui perdure. Elle lui donne à vivre l’expérience d’Orphée. Remontant des enfers avec Eurydice, Orphée la perd définitivement en se retournant pour la regarder. La saisissant en une image où elle disparaît, il ne peut que tendre vainement la main pour la retenir. Regard qui vient à la fois ruiner l’expérience et lui donner son sens. Retournement sur ce qui, en l’image comme en nous-mêmes, au loin, du fond de l’absence, nous regarde.
Voir le site internet de Michaël Duperrin