du 3 mars au 30 avril 2017
Marine Bourgeois, Laure Duboé, Denise Samson-Dissès Mario Roucaute et Robert Boutiq
« En 1911 était publié l'ouvrage fondamental de Kandinsky « du spirituel dans l'art et dans la peinture en particulier ». Largement occulté pour de multiples raisons, il ne fut traduit en français qu'en 1949. L'artiste y affirmait contre le matérialisme ambiant qu'une œuvre d'art n'avait pas vocation à être belle, plaisante ou agréable.
Qu'elle ne pouvait avoir d'existence en raison de sa seule apparence ou de sa forme qui réjouit nos sens et qu'ainsi donc, clairement, la valeur de la peinture ne peut être d'ordre esthétique. Une éthique sévère se dessine alors contre un principe de séduction considérant que l’œuvre n'a de sens ultime que lorsqu'elle est apte à provoquer les vibrations de l'âme puisque l'art est le langage de l'âme et que c'est le seul.
Le langage purement abstrait était né, dessinant deux extrêmes : D'un côté, un lyrisme qui devait épancher la couleur jusqu'à l’éclaboussure et de l'autre un ascétisme géométrique, hermétique et cérébral. Ce que Kandinsky décrivait comme « une nécessité intérieure », la manifestation de l'homme honnête, l'homme en quête de lui-même, a été interprétée d'une façon radicale comme une posture devant nécessairement dépasser une situation de subordination vis-à vis de la nature.Pour toute une école rejetant la figuration, l'absolue création ne devait plus dépendre de l'imitation des formes du modèle naturel.
Face à cette exigence excessive, c'était encore se méprendre sur le fait que si une œuvre ne représente pas une « chose extérieure », elle fait pourtant aussi bien partie du monde. Elle s'inscrit dans un tout et dans un panthéisme que redécouvriront les romantiques. Éclatera alors cette possibilité d'exprimer par la forme élémentaire peinte (un point, une ligne, un trait, une courbe ou encore un hiéroglyphe) une « incarnation de l'être ». Mais pour être parfaitement juste, cette histoire remonte à la nuit des temps, dans les lointaines cultures que notre civilisation occidentale ignore.
du 9 juin au 3 septembre 2017
peintures / photographies / films
Vernissage de l’exposition le Vendredi 9 juin à partir de 18h30
« Ce « Regard en Partage », c’est à la fois celui des artistes qui m’ont ému. Celui que j’ai posé sur leurs oeuvres. Et le regard plus commun que depuis toujours j’ai porté aux êtres, aux choses, aux paysages, qui touchaient ma sensibilité. Puisque c’est chaque fois, ce qui s’offre à nous, qui enclenche le processus photographique.
Dans les propositions infinies qui recouvrent l’acte de vivre, si j’écarte ici musique et littérature, j’ai le plus souvent choisi la peinture des uns, la sculpture des autres… Pour en livrer mon sentiment, j’ai toujours alterné entre la photographie, le cinéma, et l’écriture. Mais ce désir de vouloir faire comprendre leur création m’a inévitablement rendu dépendant de leurs oeuvres. Elles furent au long de ma vie, des compagnes silencieuses et indispensables. Incidemment ce choix a fait de moi ce que faussement on nomme « un collectionneur ». Car il ne s’agit pas d’amasser, mais juste d’avoir besoin, de vivre avec les oeuvres des autres.
C’est donc bien un Regard en partage que je vous propose, puisqu’il s’agit aussi de votre regard, sur tous ceux qui ici s’entrecroisent : Les oeuvres des artistes que j’ai aimés, les photographies que j’ai pu faire d’eux-mêmes ou de leur lieu, tout autant que les images saisies au long de mon chemin parce qu’elles ont su m’appeler.
Enfin les films qui parcourant ces mêmes territoires, tentent de vous dire ce que j’y ai trouvé. Histoire de livrer ma petite musique dans le concert infini des possibles, et dans le silence du reste. »
michel dieuzaide
du 2 au 23 décembre 2017
21 artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre.
Nouveauté cette année : Des grands formats seront aussi proposés au prix maximum de 500 euros !
Artistes
Joan Beall - Jérome Bouscarat - Chahab
Isabelle Crampe - Pierrette Cubero - Dariush
Marie-Noëlle David - Lionel Henry - Françoise Hillemand
Alain Huet - Cécile Izambert - Olivier Jaffé
Alain-Jacques Lévrier-Mussat - Marie-José Maleville - Iris Miranda
Mati Moreno - Fabienne Percheron - Valérie Perlein
Sọen - Charlie Tastet - Anna Turlais