toutes les expositions 2025
Du 7 mars au 11 mai 2025
Florence Barberis
Vernissage de l'exposition le dimanche 9 mars à 11h
Si Florence BARBERIS pratique une gravure ancrée dans la tradition et la technique, c’est pour mieux s’en libérer. Le mode de reproduction est abandonné au profit d'un mode d’expression très personnel, décliné en variantes subtiles d’épreuves uniques obtenues, pas à pas, par le jeu d’essuyages, de collages, de superpositions de juxtapositions, pour créer des liens, des passerelles entre les territoires, entre les personnes, entre les histoires.
L'artiste réalise des œuvres qui se répondent, se superposent, se recoupent et qui aiment à interroger la spécificité des espaces à l'occasion de ses résidences.
La recherche de l’artiste s’oriente vers une approche de plus en plus décalée de la gravure traditionnelle, travaillant avec une certaine spontanéité pour révéler et mettre en lumière une singularité environnementale.
La Minoterie, son histoire, sa particularité architecturale, la nature qui la borde et notamment l'eau constituera un écrin exceptionnel pour accueillir son travail de recherche.
Du 22 mai au 8 juin 2025
Vernissage le lundi 19 mai à 19h00
L'association Nayart présente son "Expo des élèves 2025".
Une partie des travaux réalisés dans le cadre des projets d’éducation artistique et culturelle (EAC), mis en place par l’association Nayart, sera présentée :
- L’école Arc-en-Ciel D’Igon avec l’artiste Caro Worboys
- Le Collège du Bois d’Amour de Billère avec l’artiste Chahab
- Les écoles d’Arros-de-Nay, Bordères et Saint-Vincent avec l’artiste Florence Barbéris
Du 20 juin au 31 août 2025
Jules Lesbegueris et Jean-Louis Fauthoux
L' exposition d'été 2025 devrait associer le travail de Jules LEBESGUERIS et celui de Jean Louis FAUTHOUX dans une danse contrastée de noir et de blanc.
Jules LESBEGUERIS est un jeune artiste qui explore le charbon comme une matière noire chargée d'énergie et de ressources jusqu'alors inattendues.
Il en aura mesuré la lumière comme le fit un certain Pierre Soulages mais aussi les propriétés physiques lorsqu'il en extrait les coupes, les lamelles et les déformations tectoniques.
Les découpages cadastraux, les visions en plan, les « espaces / temps » révèlent indistinctement une pesanteur de la matière en même temps que la légèreté des architectures aériennes dont l'artiste contrôle les données.
La blancheur striée des papiers, autres architectures aériennes de lumière proposées par Jean Louis FAUTHOUX, est amplifiée par la résonance qu'en livre ce dernier dans l'un de ses livrets intitulé : « Je me défais de l'ombre du poème ».
Le mouvement de l'air, le ras du vide, la transparence, la disparition, l'effacement...
Ces deux artistes évoquent bien une genèse de la nature, ses origines, une poésie nue et vierge débarrassée de ses chimères.
Du 12 septembre au 23 novembre 2025
Loïc Arnaud, Chahab, François-Xavier Fagniez, Pierre Fournel, Uwe Klamka, Sophie Lassègue, Ivan Lassère, Giovanni Morello, Elena Peinado
« L’artiste a toujours porté un regard aiguisé sur la nature. Des premières représentations autonomes à l’introspection physique du paysage, le thème est devenu un lieu commun.
Au-delà de la représentation du sujet, que retient l’artiste de cette expérience, que nous transmet-il ? Une ode, un sentiment intime de plénitude, nous en conviendrons, mais gageons que ce soit aussi un message nous alertant de sa transformation inexorable.
L’artiste n’a désormais plus comme seule ressource que de pointer du doigt la part invisible et fragile de notre environnement, sa mémoire comme l’empreinte que l’homme lui inflige. Le vivant est désormais au cœur d’une réflexion qui dépasse les frontières de l’art. Pourtant, l’artiste a souvent prophétisé. Peut-être dans le désert, d’ailleurs.
Dans le « Printemps », célèbre œuvre de Sandro Botticelli, on peut observer deux poumons qui se dessinent dans le feuillage de l’arrière-plan. Il est fort possible que ce soit le fruit du hasard...
« D’air et de pierre » est d’abord un poème ou une louange témoignant d’une contemplation teintée d’inquiétude. La métamorphose de la nature ne se perçoit pas au premier coup d’œil. On pourrait même affirmer que cette métamorphose, si nous écartons le rythme des saisons, nous est étrangère.
Pour autant, c’est notre compagne au quotidien, et pour l’artiste, parfois, une compagne d’atelier. Vincent Van Gogh ne communiquait plus qu’avec elle, restituant, dans ses dernières représentations, sa vibration et son énergie vitale.
À l’occasion de cette exposition, une table ronde organisée avec des acteurs locaux permettra de soulever des questions sur les consciences environnementales et de donner la parole à ceux qui vivent la nature de l’intérieur, qui l’observent au plus près et s’inquiètent des enjeux écologiques, notamment dans le monde rural à proximité de la Minoterie. »