Du 25 février au 14 mars 2021
Pour débuter sa programmation 2021, l'association Nayart vous invite à venir découvrir une exposition des oeuvres de l'artothèque.
L'exposition est visible jusqu'au dimanche 14 mars, du jeudi au dimanche de 14h à 18h.
Du 27 novembre au 20 décembre 2020
Les artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre. Des grands formats seront aussi proposés au prix maximum de 500 euros !
Vente en ligne
La vente en ligne est accessible dès à présent sur le site: shop.nayart.fr
Le retrait des œuvres à la Minoterie est possible à partir du 2 décembre :
du jeudi au dimanche de 14h à 18h et sur rendez-vous.
Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter
Vente physique
Une vente physique sera mise en place si la situation sanitaire le permet du jeudi au dimanche de 14h à 18h dans le respect du protocole sanitaire en vigueur.
Artistes
ARASU – Yves Badefort – Pascale Binant – Hélène Broutschert – Chahab – Christine Drouillard – Carole Duvillier – Iza Jaz – Dominique Lahitte – Edouard Legros – Viviane Michel – Giovanni Morello - Fabienne Percheron- Nadine Pothier – Olivier Pouey – Anne-Marie Sanchez – Rémi Trotereau – Marine Wibratte
La Minoterie a vingt ans
Du 1er octobre au 22 novembre 2020
Située dans la plaine de Nay, en plein cœur du Béarn, l’ancienne friche industrielle de la Minoterie est devenue un espace d’art contemporain grâce à la volonté et l'énergie inépuisables de l’artiste plasticien Chahab et de l’association Nayart créée en 1998.
L’histoire officielle raconte que la première exposition organisée dans le bâtiment en réhabilitation, a eu lieu en 2001 et s’intitulait « l’art au féminin ».
En réalité, ils sont peu à le savoir, mais c’est au cours de l’année 2000 que la première exposition d’art contemporain prend place dans la Minoterie. Les visiteurs mis dans la confidence assistent sans le savoir à la naissance d’un nouvel espace d’art.
Nous voici à présent en 2020 et cela fait maintenant vingt ans. Vingt ans que la Minoterie vit au rythme de l’art et de ses artistes.
Vingt ans que l’association Nayart et Chahab n’ont de cesse de transmettre leur passion pour l’art contemporain grâce à une programmation d’expositions exigeante et de temps forts originaux et uniques.
Comme le dit la chanson : on n’a pas tous les jours vingt ans ! Alors l’association a décidé de fêter comme il se doit cet anniversaire !
L’exposition « D’hier à demain » présentera une sélection d’œuvres d’artistes dont les travaux ont été présentés à la Minoterie durant ces vingt dernières années. Elle portera un regard sur l’investissement et le travail accompli par bénévoles et artistes pour faire vivre ce lieu magique. Une plongée dans la mémoire de la Minoterie. Une mémoire qui nourrit encore et toujours l’association dans ses projets d’avenir.
Une bouffée d’art bienvenue pour cette rentrée un peu particulière !
Avec son aimable autorisation, voici quelques vidéos de performances de Loul Combres avec l'édification de sculptures monumentales.
:Le menhir de feu
Le livre et la bête
Les bisous
Paroles libérées
Jusqu'au 25 septembre 2020, venez découvrir l'exposition des oeuvres de l'artothèque.
Ouverture du jeudi au dimanche de 15h à 19h.
Du 21 février au 3 mai 2020
Prolongation jusqu'au 31 août 2020
"...Regarder une toile de Sophie Cohen-Scali, C’est partir en promenade dans un jardin d’enfant et se rappeler les bruits, les cris et les odeurs d’antan. C’est se reconnecter avec notre imaginaire et ouvrir les écluses de nos retenues pour laisser couler le flux de nos eaux intérieures vers les terres oubliées de notre enfance. C’est accepter la violence d’un silence dans une étendue peuplée de solitude. C’est plonger dans un univers de coton où le temps semble être ailleurs. C’est se dire que l’on n’est pas seul à se dire que l’on n’est pas seul. C’est se baigner sous la cascade d’eau fraîche d’un torrent de montagne. On ne peut rester insensible à la peinture de Sophie Cohen-Scali parce qu’elle porte en elle la fleur qui deviendra fruit et l’enfant qui sera Homme et femme.
Son monde est peuplé de lutins, génies, farfadets et gnomes, petites créatures légendaires et serviables qui détiennent des trésors et prennent parfois nos allures et nos attitudes, histoire de nous rappeler que nous venons tous de la Terre d’avant les villes et peut-être même du monde souterrain qu’ils habitent encore aujourd’hui. Sa peinture nous rappelle ce que nous avons été pour être ce que nous sommes ; en cela, elle nous permet la transmutation et nous ouvre le chemin du Grand œuvre pour nous révéler à nous-mêmes au travers d’un long cheminement initiatique qui permet d’accéder à notre vérité. Sophie Cohen-Scali est un révélateur de nos vies intérieures. Elle explore les profondeurs de l’âme humaine et utilise son imaginaire et sa brosse pour donner matière à l’invisible.
Elle est inclassable et ne peut appartenir à aucune école de peinture... »
2013 Didier Wolinski
Du 29 novembre au 22 décembre 2019
17 artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre. Des grands formats seront aussi proposés au prix maximum de 500 euros !
Artistes
Joan Beall · Chahab · Claudine Couget · Isabelle Crampe · Karine Damour · Habib Hasnaoui · Francis Jolly · Isabelle Kingué Makembé · Sophie Lassègue · Olivier Layus · Jana Lottenburger · Emma Mathoulin · Eliane Monnin · Patricia Rosenfeld · Lin Schmidt · Soen · Elisabeth Zanesi
Temps forts
Nouveauté 2019 : un Troc des œuvres exposées
Une partie des grandes œuvres de l’exposition (prix de vente 500 euros maximum) ne seront pas uniquement à la vente, elles pourront aussi être échangées. A vos idées !
Vendredi 29 novembre à partir de 17h30
Ouverture de l'exposition réservée aux adhérents. Possibilité d'adhérer sur place.
Vendredi 29 novembre à partir de 18h30
Vernissage ouvert à tous
Du 27 septembre au 24 novembre 2019
Vernissage de l’exposition le vendredi 27 septembre à 18h30
Artistes
Jean Durello, peintures / Raoul Colin, sculptures
« Les tumultes du corps se dispersent peu à peu. L'exposition « Coeurs, Corps, Gueules » s'est révélée dans une litanie affirmée de postures et de gesticulations.
A son terme, l'été se dévêt de sa grandiloquence et la respiration se fait plus solitaire. Les couleurs changent.
Comme une nature métamorphosée de l'être, la Minoterie accueille en ce mois d'octobre deux artistes qui renouent avec une autre idée de la contemplation. Une contemplation plus contenue, moins effeuillée. Celle qui se recroqueville dans le « mystère des choses », dans la rencontre improbable avec la matière, dans une suspension du temps, dans le doute et l'hésitation aussi.
La démarche de Raoul COLIN, qui pourrait bien flirter avec la patience du chaman, dissimule la quête d'une beauté dissimulée dans les lointains de la terre. Les apparences pariétales des oeuvres sont au prix de longues marches, de traversées, de promesses déçues, de perdition dans une nature sauvage et abandonnée. Comme si la beauté devait se mériter, Loin, loin, loin... C'est là que s'abandonnent au regard aiguisé des formes insolites et mystérieuses. L'artiste les arrache aux profondeurs pour se les approprier et leur insuffler une poétique fragile. Comme un envoûtement, voilà que ces formes signifiantes sont hissées comme des stèles, sur des socles, sublimant, telle une consolation leur emprunt.
Cette dimension alchimique n'est pas étrangère à l’oeuvre peinte et gravée de Jean DURELLO. A mi-chemin entre le visible et l'invisible, les mondes de l'artiste sont d'une immense subtilité. Au-delà de leur onirisme, ils laissent encore le sentiment de pouvoir être ou d'avoir été. Ils sont à la fois proches d'un jaillissement et d'un murmure mûrement élaboré. Une remontée à la surface, un arrachement de lumière. Par ses compositions aux allures complexes, l'artiste opère la reconstitution d'un élan vital, puisant sa force expressive au coeur d' « une minéralité vivante ». « La peinture vient de l'endroit où les mots ne peuvent plus s'exprimer » affirmait Gao Xingjian que l'artiste aime à citer. Solitude nécessaire, silence absolu, la trame exulte un fond lointain qui exige l'ascèse.
Tous deux réunis pourraient bien entretenir une longue correspondance des sens, sur les traces de Baudelaire ou de Brancusi, soulignant par leur recherche ce dégagement de l'essence cosmique, cette genèse, cette force venant de l'intérieur et s'écoulant vers l'extérieur, l'âme de la matière, son esprit... S'il en est un.
Peintures et sculptures pensent et suivent cette réalité cachée. Si l'aspect extérieur est leur réalité tangible, la substance intrinsèque est leur vérité. L'essentiel ne peut imiter la surface des choses. Il doit habiter ses failles. »
Alain-Jacques Lévrier-Mussat