Du 13 avril au 27 mai 2012
Entre peinture et sculpture, Rémi Trotereau a fait son choix, il alterne les 2.
Certains diront qu’il se cherche toujours. A ceux-là, l’artiste leurs répond que «c’est un bon moyen de ne pas faire de surplace». Entre d’autres termes, de toujours progresser et d’aller plus loin.
Il pourrait s’agir d’une promenade entre matière, force et caractère, le tout dans un registre quasi monochrome.
Ainsi, peut-il jouer sur la lumière, sur les contrastes et aller à l’essentiel !
Cette quête de l’essentiel se retrouve aussi dans le choix des matériaux qu’il utilise : bois, métal, résine, ferraille…
Un choix en grande partie influencé par les origines de l’artiste puisque Rémi Trotereau a grandi en province dans un milieu rural.
A cela, il faut ajouter l’attirance de l’homme pour l’Afrique. On retrouvera d’ailleurs dans le travail de l’artiste des carapaces ou encore des masques qui traduisent une inspiration africaine.
Revenons au style de Rémi Trotereau, un style sombre, puissant, tourmenté fait de corps mutilés qu’ils soient féminins ou d’animaux.
Une douleur qui l’anime au quotidien.
Dérangeante l’oeuvre de Rémi Trotereau, certainement mais la véritable question n’est pas là !
Trotereau apparait-il comme témoin de la réalité, dénonciateur peut-être même ou est-ce de l’inconscient dont il est question, la traduction de conflits intimes non résolus.
L’artiste laisse-t-il volontairement planer le doute en ne donnant pas de titre à ses oeuvres ?
Vernissage le vendredi 13 avril 2012 à 18h30.
Du 29 juin au 2 septembre 2012
« écritures d’eau »
Exposition présentée a La Minoterie et à la Maison Carrée de Nay
Devant les récentes peintures de François-Xavier FAGNIEZ on mesure à quel point le travail du peintre relève de ce qu’autrefois on appelait « le métier ».
Dans le sens ou l’accumulation du savoir faire, permet d’alléger le propos vers un essentiel !
Probablement cette nouvelle série découle-t-elle des travaux entrepris il y plusieurs années sur l’Adour, que nous avons déjà vu à Tarbes et à l’abbaye de l’Escaladieu.
Une pluie de lucioles rouges et noires sur la mer blanche !
Un givre déjà fragile, affleurant un brun tapis de feuilles !
Une eau bleutée courant vivement sous la glace !
Autant d’équivalences que l’on pourrait convoquer si notre sensibilité réclamait quelques béquilles…
Mais point de pareil besoin ici.
Cette peinture offre au regard une matière visuelle libérée de toute ressemblance, et livrée à la simple sensibilité.
Elle donne à voir ce que le peintre a cru voir. Un lieu peint. Une portion d’espace close par la dimension du support, sans contours, extrait d’un tremblement du monde auquel le peintre participe. Il s’agit plutôt de déposer sur le papier le temps de la vie, et d’être en même temps présent à son écoulement. Intérioriser puis extérioriser.
Un double mouvement qui s’installe entre le peintre et le spectateur de sa peinture. Livrer la trace primitive d’une gestualité retenue, en parvenant à fixer notre regard.
Dans une grande subtilité, la tempéra combinée à un refus de la touche appuyée, et à la présence royale de la coulée, imprègne le papier ainsi signifié. Nous sommes en présence d’une peinture juste effleurée, qui ne livre d’elle même que sa marche sensible, dans le plaisir de féconder la vue et la pensée. Comme une douce et chaude averse d’été.
Michel Dieuzaide. Février 2012
Exposition organisée avec les "Amis de La Maison Carrée de Nay"
Vernissage le 29 juin 2012 à 18h30 à la Maison Carrée puis à 19h30 à la Minoterie.
Du 6 octobre au 18 novembre 2012
Chahab, Nathalie Dumonteil, Christel Llop et Edith Schmid
Traces, signes, dessins, l’écriture est multiple. Elle a occupé l’esprit de l’homme et lui sert de moyen de communication depuis la nuit des temps.
Dans l’exposition présentée par Nayart du 6 octobre au 18 novembre, l’Ecriture est devenue autre.
4 artistes inventent leur propre langage et s’approprient l’écriture. Chacun d’eux passe par des chemins déjà empruntés et pourtant réinventés. Influencés par l’Orient, le Moyen-Orient et l’Occident, ils rêvent, pensent, voyagent. Les mots deviennent sculptures, peintures.
Chahab, Nathalie Dumonteil, Christel Llop et Edith Schmid surprennent dans «Histoires de lettres». Papier griffé par la plume, plaque de zinc mordu par l’acide, écriture redevenue pure gestuelle, la plastique parle silencieusement aux yeux du visiteur.
Ainsi l’oeuvre ne cesse-t-elle d’élargir ses limites, comme un nouveau langage à partager.
Vernissage le vendredi 5 octobre à 18h30
Du 8 au 23 décembre 2012
Pour l’exposition « cadeaux d’artistes » édition 2012, 24 artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelque soit la valeur de l’œuvre.
L’occasion d’offrir un cadeau unique en période de fêtes de fin d’année.
Lors de cette exposition, deux oeuvres de Sophie Lassègue et d’Albert Lemant sont à gagner par tirage au sort.
Les billets sont en vente à la Minoterie.
Vernissage le vendredi 7 décembre à 18h30
Tirage de la tombola le dimanche 16 décembre à 16h
Artistes
Madeleine Alberola, Yves Badefort, Francis Blanchemanche, Chahab, Bernadette Charpentier, Isabelle Crampe, Catherine Dargent, Bernard Escudero, François-Xavier Fagniez, Orlane Girardeau, Didier Goguilly, Sophie Lassègue, Lila Guarèse, Pascal Logeais, Jana Lottenburger, Enrique Mestre, Eliane Monnin, Patricyan, Eddith Schmid, Jean Jacques Stockli, Marie Thusseau, Karine Veyres, Jean Vidal et Aline Zanini
Du 2 février au 24 mars 2013
L'Association Nayart met à l'honneur les artistes de l'artothèque dans la grande salle.
A découvrir ou à louer !
Voir les artistes de l'artothèque
Du 6 avril au 26 mai 2013
Régine Gaud (peinture) et Matthieu Hoarau (photographie et installation vidéo)
Le clonage n’est pas qu’un phénomène de laboratoire. Il ouvre de nombreuses interrogations sur l’identité et l’individualité dont se saisissent aussi les artistes. Depuis la naissance de Dolly en 1997, la première brebis clonée, d’autres animaux ont été reproduits à l’identique génétique. Le clonage humain peut-il être envisagé ? Peut-on réduire une personne à ses caractéristiques génétiques ? Est-ce l'histoire ou la génétique qui font l'homme ?
Dans l'exposition « Clones-Clonages », présentée du 6 avril au 26 mai 2013 à la Minoterie, deux artistes questionnent l'artificialité, la transformation, le pouvoir de transmission. Deux artistes, deux générations, deux modes d’expression.
Régine Gaud est peintre. Elle a abordé un travail de fond sur la matière et sur le geste. Elle utilise par exemple des matériaux comme le rhodoïd et le plexiglas, sur le principe des « shadow-box ». Elle interroge l'humain, son identité, ses filiations, au travers de ses œuvres sur le visage et sur le masque. Elle mène en particulier une réflexion artistique depuis 2005 sur le clonage.
Matthieu Hoarau est un jeune artiste formé aux Beaux-Arts de la Réunion. Ces installations mettent en scène photographies et vidéos dans un parcours visuel et interactif où le visiteur se trouve placé au cœur de ces interrogations. Marqué par le travail de plusieurs artistes sud-africains, maghrébins, européens, Matthieu Hoarau soulève de nombreuses questions sur l'éthique, l’identité, autrui.
Du 5 juillet au 8 septembre 2013
"Alcôves" réunit deux artistes, Solenn Nicolazic et Helga Stüber-Nicolas, autour d’une préoccupation commune; celle du rapport matière / espace / lumière. L’exposition est présentée sur deux espaces, la salle des Arches de l’Hôtel du Département à Pau et la Minoterie à Nay.Yves Badefort
Helga Stüber-Nicolas
Helga Stüber-Nicolas développe depuis des années un travail autour d’un médium exclusif, le crayon de couleur. Dans son atelier-laboratoire, l’artiste expérimente toutes les possibilités en s’appuyant sur des procédés parfois complexes. Dans ses œuvres en volume, même si le matériau de départ est identique, les principes et les effets sont différents. L’objet crayon, laissé pour compte de notre quotidien devient sujet de ses créations et amène à une réflexion sur la fragilité de la matière, de l'existence dans un environnement imaginé comme éternel.
Une interrogation sur la précarité des choses, l'immatérialité et l'inconsistance des traces.
Une interrogation abordée dans les installations éphémères de Solenn Nicolazic où la métaphore sur le rapport au temps occupe l’espace. Cette artiste fait passer le spectateur de l’horizontalité à la verticalité et offre par son travail sur la matière, la lumière et les volumes des visions lunaires, végétales, animales ou cellulaires. Ses sphères posées au sol jouent sur les effets offerts par le papier de soie, la gaze, la ouate, la galette de riz et le mohair qui parlent à la mémoire du visiteur. L’exposition présentera également ses dessins porteurs des marques de sa recherche sur le volume.
Du 5 octobre au 24 novembre 2013
Yves Badefort, Frédérique Bouet et Patrick Sciascia
Le thème de l'océan, de la plage, de leur rencontre est traité dans cette exposition d'automne par trois photographes Yves Badefort, Fréderique Bouet, Patrick Sciascia. Les 3 artistes ont travaillé sur le temps et le mouvement, la notion de limite.
Une partie de l'exposition sera consacrée à la présentation de photographies en format panoramique et une installation permettra au visiteur de faire appel à ses sens. Le public rentrera dans une structure cylindrique où il sera immergé dans l'image en écoutant une bande sonore.
Yves Badefort
Né à Tulle en 1955, le métier de céramiste a amené Yves Badefort, depuis plus de trente ans, des exils régionaux successifs. Corrèzien d’origine, étudiant dans le Berry, Ligérien pour une décade, il est aujourd’hui Béarnais. À l’écart des préférences de terroir, son fil déclencheur est la nature et l'eau.
Après une approche sportive de ces milieux, l’expression photographique, jusque-là en pointillés, réapparaît dans les Pyrénées. Le ruisseau de l’enfance, les rivières du kayakiste, le minéral du céramiste, la terre et le bois des ancêtres, les racines de l’inspiration sont là.
Le style est nouveau, pas toujours figuratif, mais jamais abstrait, avec parfois des réminiscences de peinture. La fibre de la découverte est toujours présente.
Du 7 au 22 décembre 2013
Pour l’exposition « cadeaux d’artistes » édition 2013, 18 artistes proposent leurs œuvres au prix maximum de 100 euros quelle que soit la valeur de l’œuvre.
Vernissage le vendredi 6 décembre à 18h30.
Artistes
Chahab, Pierre Davancens, Géraldine De Haan, Jean-François Delorme, Nathalie Duroussy, Isabelle Flexer, Pierre Fournel, Caroline François-Rubino, Véronique Hadengue, Christiane Laffond, Alain-Jacques Lévrier-Mussat, Carole Lévy Kerebel, Luc Médrinal, Maryse Michelon, Frédéric Pierre, Lin Schmidt, Rémi Trotereauet Christine Valcke.